Venu en Russie pour un forum sur l’énergie nucléaire, le ministre burundais des Mines a déclaré vouloir développer le secteur atomique dans son pays. Des mémorandums ont déjà été signés avec Rosatom, en vue notamment de former des spécialistes en Russie.
Le Burundi envisage de développer la coopération avec la Russie en matière d’énergie nucléaire, dont la construction de centrales, a déclaré, en marge du forum Atomexpo, le ministre burundais de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines, Ibrahim Uwizeye.
“Nous sommes ici, en Russie, pour envisager ces nouvelles idées. Nous souhaiterions que nous ayons dans notre pays de l’énergie nucléaire”, a-t-il indiqué.
Selon lui, c’est la raison pour laquelle le Burundi a signé avec le russe Rosatom une feuille de route et un mémorandum de compréhension mutuelle.
Étudier en Russie
Ces mesures viseraient à rendre son pays plus souverain. “À l’heure actuelle, nous sommes un pays en développement, mais nous cherchons à être parmi les pays industrialisés”, a indiqué M.Uwizeye.
En outre, les accords susmentionnés sont nécessaires pour que les Burundais puissent faire leurs études en Russie et deviennent des spécialistes compétents dans ce domaine, a-t-il ajouté. Tout cela en vue de créer un secteur de l’énergie atomique au Burundi.
L’avantage de l’énergie nucléaire est le fait qu’elle soit sans danger, pour lui.
Le forum Atomexpo 2022 se déroule les 21 et 22 novembre à Sotchi, dans le sud de la Russie. D’après Alexeï Likhachev, le patron de Rosatom, la Société nationale pour l’énergie atomique, l’Afrique sera un nouveau centre de développement de l’énergie nucléaire.