Le gouvernement camerounais a pris la décision d’interdire la production et la vente de whiskys en sachet sur son territoire. Cette décision prise par le ministère de l’Industrie est une victoire pour les associations de consommateurs qui militent depuis près de 10 ans pour l’interdiction de cette boisson nocive. Malgré cette interdiction, les sachets de whisky sont encore vendus dans les kiosques et les échoppes. Les autorités en charge du contrôle doivent veiller à l’application de cette décision.
Une décision bien accueillie par l’opinion
L’interdiction de la production et de la commercialisation des whiskys en sachet a été bien accueillie par l’opinion publique. Les consommateurs se félicitent de cette décision qui met fin à la production et à la vente d’une boisson alcoolisée potentiellement dangereuse pour la santé. Pour les associations de consommateurs, il s’agit d’une victoire d’étape. Ils demandent au gouvernement de faire appliquer cette décision et d’aller plus loin en éradiquant complètement cette boisson nocive pour la jeunesse et la population camerounaise.
Le commerce de whisky en sachet ne faiblit pas
Pourtant, sur le terrain, le commerce de whisky en sachet ne faiblit pas malgré l’entrée en vigueur de l’interdiction. Les commerçants et revendeurs continuent de vendre cette boisson pour leur survie financière. Certains estiment que si l’État veut interdire la vente, il doit d’abord fermer les usines qui la produisent. Pour endiguer ce phénomène, la brigade nationale des contrôles et de la répression de la fraude, l’agence des normes et de la qualité ainsi que la douane camerounaise ont la charge de veiller au respect de la décision d’interdiction.
L’application de la décision reste un défi
Même si la décision d’interdiction est saluée par les associations de consommateurs et les citoyens, son application reste un défi pour les autorités en charge du contrôle. Il est nécessaire de mettre en place des mécanismes efficaces pour empêcher la production, la distribution et la vente de cette boisson sur le marché camerounais. Le respect de cette décision contribuera à la protection de la santé publique et à la promotion de la consommation responsable d’alcool.
Pascale Tchakounte