Le Conseil national de la communication du Cameroun a récemment exprimé sa préoccupation face à l’augmentation des discours de haine, en particulier sur les réseaux sociaux, durant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Conseil, a souligné dans un communiqué la fréquence inquiétante de ces messages nocifs qui engendrent stigmatisation et provocations.
Le rôle des réseaux sociaux dans cette propagation est particulièrement mis en lumière. Chebongkeng Kalabubsu note que si ces discours naissent souvent sur ces plateformes numériques, ils sont parfois repris par les médias traditionnels, amplifiant ainsi leur portée et leur impact négatif.
Face à cette situation, le Conseil appelle les médias à adopter une attitude responsable, en évitant les comportements controversés et en privilégiant le fair-play et le patriotisme. Cette démarche vise à préserver l’esprit sportif de la CAN tout en garantissant le respect et l’unité au sein de la société.
M. Kalabubsu insiste sur la nécessité pour les médias de respecter les normes professionnelles et éthiques, en mettant l’accent sur l’unité et la cohésion sociale. Ce rappel souligne l’importance d’une communication responsable et constructive, surtout dans un contexte où le sport, ici la CAN, a le potentiel de rassembler et d’unifier.
Ces directives, si suivies, pourraient conduire à une couverture médiatique plus respectueuse et unie durant les événements sportifs, et plus largement, contribuer à l’atténuation des tensions et conflits sociaux exacerbés par des discours haineux.
Il est essentiel que tous les acteurs, y compris les utilisateurs des réseaux sociaux, les médias traditionnels et les autorités, travaillent de concert pour promouvoir un environnement médiatique plus sain et plus respectueux, en particulier pendant des événements d’envergure tels que la CAN. Cette approche collective est cruciale pour assurer un avenir où le sport reste un vecteur d’unité et non de division.