Le Mali a franchi une étape significative dans le développement de son infrastructure routière avec le lancement d’un vaste projet d’aménagement sur l’axe Bamako-Kati. La cérémonie officielle de lancement, qui s’est tenue le 1er février, a vu la participation notable du Président de transition et du Premier ministre, soulignant l’importance du projet pour le pays.
Ce projet ambitieux, d’un coût total de 95 milliards de francs CFA (environ 160 millions de dollars), comprend plusieurs composantes majeures. Il prévoit l’aménagement en 2X2 voies de la section reliant Bamako à Koulouba et Kati, ainsi que l’embranchement GMS-Samè-Kati. Une attention particulière est également accordée à l’amélioration de l’accès à des infrastructures clés, comme l’hôpital du Point G, à travers la création d’une bretelle d’accès dédiée, et l’amélioration de 7 km de voirie urbaine à Kati.
L’initiative s’inscrit dans un contexte de besoin accru d’infrastructures de qualité au Mali, visant à stimuler le développement économique et à améliorer la qualité de vie des citoyens. L’axe Bamako-Kati, en particulier, est crucial pour le trafic local et régional, jouant un rôle vital dans les échanges économiques et sociaux entre les différentes régions du pays.
Le projet promet de transformer significativement la mobilité dans la région, en réduisant les temps de trajet et en améliorant la sécurité routière. En plus de favoriser le développement économique local, cette modernisation est vue comme un levier essentiel pour stimuler l’investissement dans la région, en facilitant les échanges commerciaux et en améliorant l’accès aux services essentiels.
Au-delà de l’amélioration de l’infrastructure routière, ce projet a une portée économique et sociale considérable. Il devrait créer des emplois durant sa phase de construction et stimuler l’activité économique dans et autour de Kati, en offrant de meilleures connexions avec la capitale, Bamako, et d’autres régions.
En définitive, le projet routier Bamako-Kati représente une avancée majeure pour le Mali. Il symbolise non seulement l’engagement du gouvernement envers le développement infrastructurel, mais aussi sa détermination à améliorer les conditions de vie de ses citoyens et à favoriser un environnement propice au développement durable.