Lors de son discours à la tribune des Nations Unies, le ministre d’État, ministre de la fonction publique, du Travail et de la Protection Sociale du Burkina Faso, Bassolma Bazié, a pris position sur la crise politique qui secoue le Niger. Il a exprimé le point de vue du Burkina Faso sur cette question cruciale.
L’Indépendance de l’ONU
Dans un discours passionné, Bassolma Bazié a souligné que l’ONU ne devrait jamais être utilisée comme un outil par un pays quelconque pour ses intérêts particuliers. Il a rappelé le combat des leaders panafricanistes pour l’unité du continent africain et les sacrifices de ceux qui ont lutté contre la traite négrière et le néocolonialisme. Il a exprimé son indignation face à la situation au Niger, où il affirme qu’une poignée d’individus égarés collaborent avec des intérêts étrangers pour déstabiliser le pays.
Le Contexte de la Crise
Bassolma Bazié a mis en lumière le contexte complexe de la crise au Niger. Il a évoqué la nécessité pour les peuples africains de se solidariser davantage pour éviter que le pays ne suive le triste sort de la Libye. Il a plaidé en faveur de l’action des organisations régionales et internationales telles que la CEDEAO, l’Union Africaine et l’ONU, en insistant sur le fait qu’elles devraient représenter véritablement les intérêts des peuples plutôt que ceux d’une minorité de chefs d’État.
L’Appel à la Stabilité et à la Fraternité Africaines
Bassolma Bazié a conclu son discours en appelant à la stabilité et à la fraternité africaines. Il a mis en garde contre l’utilisation des organisations internationales pour déstabiliser des pays frères en assassinant leurs dirigeants. Selon lui, c’est en respectant ces principes que la charte de l’ONU et le droit international prendront tout leur sens.
Dans son discours à l’ONU, le ministre Bassolma Bazié du Burkina Faso a donc exprimé fermement sa position sur la crise au Niger, plaidant pour l’indépendance de l’ONU et la solidarité africaine dans un contexte où la stabilité du continent est cruciale.