Le président-candidat Félix Tshisekedi aborde plusieurs questions cruciales lors d’une interview exclusive accordée à RFI et France 24. Au cœur de la discussion, la garantie de la tenue des élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) le 20 décembre prochain, malgré les rumeurs de glissement et les défis financiers.
Félix Tshisekedi affirme avec confiance que les élections se dérouleront comme prévu le 20 décembre. Il souligne que le gouvernement travaille activement pour résoudre les questions financières, assurant que les fonds nécessaires seront mobilisés progressivement jusqu’à la période électorale.
Le président réagit aux préoccupations de l’opposition concernant la fiabilité du fichier électoral, qualifiant le débat d’opposition. Il souligne les efforts de la Commission électorale (Céni) pour garantir l’intégrité du processus, soulignant qu’un audit a été réalisé avec la participation de personnalités crédibles.
Tshisekedi admet que les tensions sécuritaires au Nord-Kivu entraveront le vote dans certaines zones. Il attribue ces problèmes au président rwandais Paul Kagame, qu’il accuse d’être le véritable chef du M23. Malgré ces défis, il exprime sa détermination à libérer ces localités et à poursuivre le processus électoral.
Interrogé sur la dispersion des candidatures de l’opposition, Tshisekedi reste serein et concentré sur son bilan. Il affirme ne pas craindre une union de l’opposition, soulignant son engagement envers sa mission et sa confiance dans le progrès réalisé au cours de son mandat.
Félix Tshisekedi répond aux critiques de ses opposants, défendant son bilan et abordant des questions telles que les coupures d’électricité et les allégations de corruption. Il évoque également l’affaire du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera, en soulignant qu’il ne peut intervenir dans le processus judiciaire mais exprime sa préoccupation.