Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, a entrepris une visite d’État en Côte d’Ivoire du 12 au 15 juin afin de renforcer les relations de coopération entre les deux pays. Cette visite a été marquée par la signature de 13 accords dans les domaines de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme. Toutefois, la coopération n’a pas été le seul sujet abordé lors de cette visite. Les chefs d’État congolais et ivoirien ont également discuté de l’initiative de paix qui sera bientôt lancée par sept chefs d’État africains entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.
La visite de Denis Sassou-Nguesso en Côte d’Ivoire avait pour objectif principal de consolider les relations bilatérales entre le Congo-Brazzaville et la Côte d’Ivoire. À cette fin, plusieurs accords ont été signés, couvrant des secteurs clés tels que la pêche, l’agriculture, l’élevage et le tourisme. Ces accords témoignent de la volonté des deux pays d’approfondir leur coopération et de promouvoir le développement économique dans la région.
Lors des discussions, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exprimé sa gratitude envers son homologue congolais pour son rôle de médiateur sur le continent africain. Il a rappelé le temps que Denis Sassou-Nguesso avait passé en Côte d’Ivoire pour tenter de réconcilier les présidents Bédié, Gbagbo et lui-même. Selon Alassane Ouattara, les efforts de médiation du président congolais ont porté leurs fruits, permettant une réconciliation totale en Côte d’Ivoire.
Outre les questions de coopération bilatérale, Denis Sassou-Nguesso s’est engagé à résoudre le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Aux côtés de six autres présidents africains, il rencontrera les principaux acteurs de ce conflit pour transmettre un message de paix. Le président congolais souligne la tradition africaine de privilégier la diplomatie et le dialogue dans la résolution des problèmes, plutôt que la violence. Il espère ainsi que l’initiative africaine contribuera à trouver une solution pacifique à ce conflit, tout en soulignant l’impact négatif de celui-ci sur l’économie africaine.