Le président kényan, William Ruto, a entamé une visite officielle de deux jours en Israël ce mardi matin, à l’invitation du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Cette visite vient après celles effectuées par le président dans des pays européens tels que le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Les relations diplomatiques entre les deux pays datent de l’indépendance du Kenya en 1963, où Israël avait ouvert son ambassade à Nairobi. La visite du président Ruto a pour objectif de renforcer les relations bilatérales et de discuter de plusieurs sujets d’intérêt commun.
La coopération entre le Kenya et Israël sera au centre des discussions entre les deux dirigeants. Le Kenya, qui souffre d’une importante sécheresse, est particulièrement intéressé par les méthodes d’irrigation et de production en régions arides qu’a développé Israël. Par ailleurs, les deux pays collaborent déjà en matière de défense, Israël formant les forces de sécurité kényanes sur plusieurs aspects tels que la lutte contre le terrorisme ou la cybersécurité. La visite de William Ruto permettra de renforcer cette coopération et de discuter de nouvelles pistes de collaboration.
La crise actuelle au Soudan sera également évoquée lors des échanges entre les deux dirigeants. Le président Ruto devrait notamment mettre l’accent sur les liens qu’entretient Israël avec la région. Israël avait prévu de signer un accord de paix avec Khartoum dès la mise en place d’un gouvernement civil de transition, mais la situation actuelle au Soudan complique cette tentative de « normalisation » de leurs relations. Le président Ruto cherchera à discuter avec son homologue israélien de la situation dans la région et des possibilités de soutien et de coopération.
En somme, la visite officielle de deux jours du président kényan en Israël a pour objectif de renforcer les relations bilatérales et de discuter de sujets d’intérêt commun tels que l’agriculture, la défense et la crise actuelle au Soudan. Cette visite permettra également de renforcer la coopération entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles pistes de collaboration.