Le Président Ramaphosa insiste sur l’importance des garanties pour la construction d’une centrale en Afrique lors du sommet de Paris
Le sommet de Paris sur un nouveau pacte financier mondial doit aller au-delà des discours et s’engager dans des actions concrètes, en particulier en soutenant la construction de centrales hydroélectriques en Afrique. Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a affirmé que sans de telles garanties, ce sommet perdrait tout son sens. Il a souligné la nécessité pour les pays occidentaux de prouver leur bonne foi en prenant des mesures concrètes, notamment en investissant dans la construction d’une centrale hydroélectrique sur le fleuve Congo. M.Ramaphosa, qui participe activement à la rencontre, a déclaré que cela serait un témoignage de l’engagement des participants envers leurs promesses.
Un projet essentiel pour l’Afrique
Selon le Président Ramaphosa, la construction d’une troisième centrale hydroélectrique près des chutes d’Inga est une priorité pour l’Afrique. Il estime que l’Afrique ne peut plus se contenter de paroles en l’air et a besoin d’actions concrètes pour soutenir son développement énergétique. La réalisation de cette centrale hydroélectrique à Inga serait un pas décisif dans cette direction.
Le potentiel des centrales hydroélectriques sur le Congo
Le projet des centrales hydroélectriques d’Inga, situées sur le cours inférieur du fleuve Congo, a été initié il y a plus de 50 ans. La première centrale a été inaugurée en 1972, suivie de la deuxième en 1982. Cependant, ces infrastructures fonctionnent actuellement à capacité minimale en raison de problèmes techniques. La construction d’une troisième centrale, d’une envergure beaucoup plus grande, était prévue mais n’a pas encore été réalisée. Les experts estiment que si la cascade de centrales hydroélectriques d’Inga est achevée, cela permettra d’établir un système énergétique unifié en Afrique.
En conclusion, le Président Ramaphosa souligne l’importance de traduire les engagements en actions concrètes lors du sommet de Paris. La construction de centrales hydroélectriques en Afrique, en particulier sur le fleuve Congo, est un projet essentiel pour répondre aux besoins énergétiques du continent. En réalisant ces projets, les pays occidentaux démontreraient leur engagement envers l’Afrique et contribueraient à son développement durable.