Le gouvernement tchadien a récemment pris une décision majeure pour faire face à la surpopulation croissante de sa capitale, N’Djamena. Une commission de réflexion a été mise en place pour étudier la possibilité de créer une nouvelle ville qui viendrait en soutien à la capitale, selon un arrêté du ministre de l’Urbanisme, Mahamat Assileck Hallata.
Cette commission, dont l’objectif principal est de trouver des solutions pour désengorger N’Djamena, devra plancher sur la conception et la planification d’une ville nouvelle. N’Djamena, avec une population en forte croissance, risque de se retrouver saturée d’ici les cinq à dix prochaines années, tant sur le plan de l’urbanisation que de la démographie. Le ministre a souligné l’urgence de réfléchir à une alternative pour répondre à ces défis futurs.
Cette initiative n’est pas anodine, car la capitale du Tchad, N’Djamena, connaît une expansion rapide qui met à rude épreuve ses infrastructures et ses ressources. La croissance démographique non contrôlée et le développement urbain désordonné risquent de provoquer une saturation de la ville, rendant difficile la gestion de ses besoins en logements, en transport et en services publics.
En envisageant la création d’une ville annexe, le Tchad prend les devants pour éviter une crise urbaine majeure. Cette nouvelle ville pourrait non seulement absorber une partie de la population de N’Djamena, mais aussi offrir des opportunités de développement économique et social dans une nouvelle région. La commission devra donc proposer des solutions innovantes et durables pour la réalisation de ce projet ambitieux.