La volonté de certains États de rejoindre les BRICS marque leur détermination à rompre avec la domination occidentale, affirme l’analyste sud-africain Benedict Pharoe auprès de Sputnik. Il constate l’apparition en Afrique d’une “conscience politique” chez les jeunes.
Alors que l’Algérie vient d’envoyer aux États membres des BRICS sa demande d’adhésion, cette hausse visible de la popularité de ce groupe marque une nouvelle étape dans le développement du continent africain, avance auprès de Sputnik l’analyste Benedict Pharoe de l’université sud-africaine de Fort Hare.
Les pays veulent rejoindre les BRICS parce qu’ils “aspirent à former une nouvelle alliance qui leur permettra de rompre avec la domination occidentale”, note l’expert.
Pour Benedict Pharoe, ce processus est “le début de la fin de la dictature occidentale en Afrique”, car “les jeunes en Afrique ont désormais une conscience politique et le ton est déjà affirmé pour l’avenir du continent”.
Les mécanismes onusiens ne fonctionnent pas et “l’Occident a imposé ses idéologies qui cherchent à saper et à maintenir l’Afrique sous l’oppression”, rappelle-t-il.
Le rôle de l’Afrique du Sud
Actuellement, cinq pays forment les BRICS: le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
L’État africain a rejoint le groupe en 2011 et l’effet positif de cet événement se fait sentir, affirme l’expert.
“Les relations de l’Afrique du Sud avec les autres membres de l’alliance se développent clairement en termes de commerce et de tourisme “, indique-t-il, ajoutant que “les BRICS déploient progressivement une plateforme de collaboration dans les domaines de la science et la technologie” et c’est ainsi que le pays africain “a connu une très grande percée” dans ces secteurs.
Source: Sputnik