Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé mercredi que son chef politique, Ismaïl Haniyeh, avait été tué lors d’une frappe aérienne israélienne à Téhéran. Cette déclaration marque une nouvelle escalade dans les tensions déjà élevées entre le Hamas et Israël.
Selon le communiqué du Hamas, Ismaïl Haniyeh a trouvé la mort dans un raid “sioniste” contre sa résidence à Téhéran après avoir participé à l’investiture du nouveau président iranien. Un haut responsable du Hamas, Taher al-Nounou, a confirmé qu’il s’agissait d’un “ciblage direct” du leader dans sa résidence. Le mode opératoire de l’assassinat est actuellement en cours d’enquête par les autorités iraniennes.
Ismaïl Haniyeh, figure clé du Hamas, avait joué un rôle central dans la direction du mouvement et la coordination de ses activités. Sa présence en Iran pour l’investiture du nouveau président souligne les liens étroits entre le Hamas et Téhéran, un allié clé dans la région. Cet assassinat s’inscrit dans une série de confrontations violentes et de tensions persistantes entre Israël et le Hamas, exacerbées par des frappes et des attaques réciproques.
Le Hamas a fermement condamné cette attaque, tenant Israël et les États-Unis pour responsables. Abdoul Salam Ismaïl Haniyeh, le fils du leader assassiné, a déclaré que son père avait obtenu ce qu’il voulait en sacrifiant sa vie pour la cause palestinienne. Il a souligné que la résistance ne s’arrêtera pas avec la mort des dirigeants et que le Hamas continuera à lutter pour la libération des territoires palestiniens.
Cet assassinat pourrait avoir des répercussions importantes dans la région, intensifiant encore les tensions entre Israël et le Hamas. Les réactions de l’Iran, qui mène actuellement des enquêtes sur l’attaque, seront également cruciales dans les jours à venir. La communauté internationale suit de près ces développements, craignant une escalade de la violence.
La mort d’Ismaïl Haniyeh marque une étape significative dans le conflit israélo-palestinien. Le Hamas a réaffirmé son engagement à poursuivre sa lutte malgré la perte de son leader, promettant de continuer la résistance jusqu’à la libération des territoires occupés. Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir des relations entre les différents acteurs impliqués dans ce conflit complexe.