Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu), Antonio Guterres, a récemment prononcé un discours poignant lors d’un sommet sur l’ambition climatique aux Nations unies. Dans ce discours, il a mis en lumière l’information principale : les actions entreprises par les pays pour lutter contre le changement climatique ne sont pas suffisantes face à l’ampleur du problème. Il a exprimé son inquiétude en déclarant que “l’humanité a ouvert les portes de l’enfer.”
Antonio Guterres a approfondi cette information en soulignant que les conséquences de cette situation étaient terribles, avec des températures record et une “chaleur épouvantable.” Il a averti que si rien ne changeait, le monde se dirigeait vers une augmentation de la température de 2,8 degrés, ce qui créerait un avenir dangereux et instable.
Il est essentiel de replacer ces propos dans leur contexte. Le secrétaire général de l’Onu a souligné que l’été précédent avait été le plus chaud jamais enregistré, marquant ainsi le début de l’effondrement climatique. Les chiffres sont alarmants, avec une augmentation des températures de plus de 1,5 degré Celsius par rapport aux moyennes préindustrielles.
Face à cette situation critique, Antonio Guterres a lancé un appel pressant aux dirigeants mondiaux. Il les a exhortés à proposer de nouvelles initiatives significatives pour lutter contre le changement climatique. Le secrétaire général a également exprimé sa reconnaissance envers les défenseurs du climat, les peuples autochtones, les chefs d’entreprise, les maires et les gouvernements qui prennent des mesures pour éliminer les combustibles fossiles.
Il est important de rappeler que la neutralité carbone est un élément clé de l’accord de Paris sur le climat, un accord universel visant à contenir le réchauffement climatique. Les pays se sont engagés à réduire les émissions et à opérer une transition technologique pour atteindre cet objectif. Les États-Unis, l’UE, la Russie, la Chine et l’Inde ont tous établi des échéances pour atteindre la neutralité carbone, signe de l’importance de cette lutte à l’échelle mondiale.*