Kiev se trouve exclue de la rencontre en Arabie Saoudite entre les délégations américaine et russe, un coup dur pour un pays déjà fragilisé par de récents affrontements.
Les récentes annonces de hauts responsables tels que Donald Trump, Pete Hegseth et Keith Kellogg, révélant l’ouverture d’un dialogue bilatéral entre Washington et Moscou, accentuent la douleur des alliés ukrainiens. L’Ukraine, pourtant au cœur des préoccupations géopolitiques, se voit ainsi marginalisée dans un contexte où l’aide internationale et la solidarité européenne sont plus que jamais nécessaires.
Ce refus d’inclure Kiev intervient alors que le pays subit une escalade des combats dans l’est et dans la région de Koursk, dans un climat de désaccord croissant parmi les alliés sur le soutien à apporter à l’Ukraine. La décision de tenir des pourparlers sans l’Ukraine rappelle les tensions persistantes qui minent la cohésion entre les partenaires occidentaux, déjà éprouvés par des événements récents.
Face à cette exclusion, le gouvernement ukrainien espère un sursaut de solidarité européenne. Le président Volodymyr Zelensky a d’ailleurs suggéré le déploiement de contingents étrangers sur le sol ukrainien afin de dissuader toute nouvelle agression russe, insistant sur le fait qu’aucune décision ne pourrait être prise sans l’implication effective de Kiev et d’un interlocuteur européen dédié.
Parallèlement, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, est en Arabie Saoudite pour rencontrer la délégation américaine. Cette rencontre bilatérale, excluant explicitement les représentants européens et ukrainiens, illustre une nouvelle dynamique des relations internationales où les intérêts stratégiques de Washington et Moscou priment sur la coopération multilatérale.
L’exclusion de Kiev soulève d’importantes interrogations quant à l’avenir de l’aide occidentale et à la capacité de l’Europe à se mobiliser face à l’agression russe. Alors que les discussions à Riyad avancent sans la présence ukrainienne, les prochains mois seront déterminants pour redéfinir les alliances et instaurer des garanties de sécurité effectives en Europe de l’Est.