Une délégation de l’ONU s’est rendue à Niamey pour entreprendre des négociations avec la junte militaire au pouvoir au Niger. Cette mission exclusivement onusienne, conduite par le représentant spécial du secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, est engagée dans des pourparlers visant à rétablir l’ordre constitutionnel suite au récent coup d’État.
Les discussions ont débuté avec une réunion à la primature, où les représentants de l’ONU ont été accueillis par le Premier ministre désigné par la junte, accompagné des ministres de la Défense et de l’Intérieur. Au cours de cette réunion, les putschistes ont exprimé leur désaccord avec les sanctions économiques imposées en réponse au coup d’État du 26 juillet. Ils ont qualifié ces sanctions d'”illégales et inhumaines” tout en contredisant les informations des médias internationaux concernant la situation de Bazoum, leur leader renversé.
Depuis le coup d’État du 26 juillet, le Niger est confronté à une instabilité politique croissante. Les actions de la junte militaire ont suscité des préoccupations tant au niveau régional qu’international. Dans ce contexte, la mission de l’ONU cherche à jouer un rôle crucial en facilitant le dialogue entre les acteurs nationaux et internationaux pour trouver une solution pacifique et consensuelle.
Alors que la mission de l’ONU se poursuit à Niamey, l’issue des pourparlers avec la junte reste incertaine. Les discussions sont une étape cruciale vers la restauration de l’ordre constitutionnel et de la stabilité au Niger. Si un accord peut être atteint, cela pourrait contribuer à apaiser les tensions et à établir une transition politique pacifique. Cependant, les défis sont nombreux, notamment la nécessité de regagner la confiance de la population et de la communauté internationale dans le processus de gouvernance.