Après l’exclusion de Sundance du projet de fer de Mbalam, Paul Biya a refusé de céder au chantage de la junior australienne .
Lors du lancement des projets des grandes ambitions initiés par le président Paul Biya en 2004, le Cameroun misait sur l’exploitation de son gigantesque potentiel minier .Alors que ces projets reposaient sur la construction des infrastructures et le développement des projets miniers, le Cameroun ouvrait enfin son sous-sol aux explorations.
Fer de Mbalam, fer de Nkout, Fifinda,bauxite de Minim Martap, Ngaoundal, Akonolinga, Fongo Tonga, Foumban, Uranium à Poli et Lolodorf , le cobalt et nickel de Nkamouna, l’Or le Diamant, en 2019 le pays révélait au monde l’existence de 300 types de minerais dans trois régions du pays. Le saphir, le zinc, les terres rares, l’uranium, le nickel et le manganèse font partie des riches minéraux découverts dans le cadre d’un projet financé par la Banque mondiale.
Cette année de 2004, Paul Biya ignorait qu’il venait de faire de ses collaborateurs directs les futurs investisseurs du secteur minier. Ces derniers se sont précipités dans les paradis fiscaux, Australie, Delaware, Iles Vierges etc…Pour créer des entreprises fantômes à qui ils ont distribué les permis d’exploitations. Malheureusement pour ses collaborateurs, seul le président est habilité à valider l’octroi des permis d’exploitation.
Le cas du fer de Mbalam
Après la signature d’un mémorandum entre le ministre des transports du Cameroun, et un groupe d’entreprises chinoises, AustSino et Bestway Finance Ltd, cinq nouvelles entreprises publiques chinoises souhaitent rejoindre le consortium. Il s’agit de Yiantian Port entreprise publique chinoise spécialisée dans la construction du terminal minéralier ,China Railways Corporation Co (CRCC), entreprise publique chinoise spécialisée dans la construction des chemins de fer , Metallurgical Construction Corporation (MCC) entreprises publique spécialisée dans exploitations des minerais de fer , la China Baowu Steel Group entreprise publique ancienne Baosteel , c’est le plus grand fabricant d’acier de Chine , pour la transformation du fer , et enfin Shanghai Tsingshan Mineral Co Ltd, distribution et transport de métaux à travers le monde, entreprise publique base à Shanghai. Toutes appartenant à l’état chinois. C’est une révélation faite par la présidence de la république qui dans sa correspondance mentionne qu’il reviendra à la Sonamines de gérer le processus de leur intégration dans le consortium.
Sans doute une cartouche que le président Paul Biya réservait tant au Cameroun qu’à la mafia administrative qui en Mars 2006 confiait a une junior Australienne sans aucune expérience la troisième plus grande réserve de fer au Monde, Mbalam-Nabeba.
La junior australienne Sundance est une start-up qui a pour actionnaires dans ce projet un ancien ministre des mines du Cameroun, son épouse, un fils de général .Ils réussiront à convaincre le Congo sur la partie de Nabeba.
Une fois président du comité de pilotage de ce projet en 2009, l’actuel ministre des finances avait conduit jusqu’à la signature d’une convention en 2012. Une convention minière qui aura fait rêver les camerounais et représentait beaucoup d’espoir pour le président Paul Biya.
Tout n’était que du bluff
Malgré les moratoires accordes par le Cameroun à l’entreprise australienne Sundance, cette dernière n’a jamais réussi à convaincre les partenaires financiers pour développer ce projet. Les 20 et 21 Juin 2015 le Premier ministre camerounais a effectué une visite dans l’Empire du Milieu, et comme bilan de son voyage, une promesse de financement d’environ 2000 milliards de francs Cfa (entre 1000 et 1500 milliards FCfa pour le chemin de fer et environ 450 milliards FCfa pour le terminal minéralier).
Écarté de ce projet, Sundance brandit depuis quelques temps la menace des tribunaux internationaux pour espérant obtenir du Cameroun une somme de 94 milliards de FCFA. Un chantage auquel Paul Biya a refusé de céder en optant pour les tribunaux.
C’est une révélation d’investir au Cameroun citant des courriels officiels dont la lettre du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, datée du 18 avril et adressé au Minmidt