En République démocratique du Congo (RDC), la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a lancé, jeudi 16 février, l’opération d’enrôlement des électeurs dans la troisième zone opérationnelle. Cette phase prend en compte sept provinces de l’Est et du Nord du pays mais dans la partie Ouest, l’opération n’a toujours pas été lancée dans le Maï Ndombe, en raison de l’insécurité.
Un conflit interethnique entre Teke et Yaka, débuté il y a quelques mois, a retardé le démarrage des activités de la Céni dans la province du Maï Ndombe. L’organe électoral dit attendre la stabilisation sécuritaire dans la zone, avant de donner le coup d’envoi.
Prévus en décembre dernier, tout comme à Kinshasa, l’identification et l’enrôlement des électeurs avaient finalement été reportés au 16 février dans la province du Maï Ndombe, dans l’ouest mais, force est de constater que cette opération n’y a toujours pas encore été lancée.
Aucune formation n’a été organisée à l’intention de préposés de la Céni et les Kits d’enrôlement attendent toujours d’être déployés, les autorités invoquant des problèmes de sécurité.
« Nous sommes en pourparlers avec tous les partenaires, notamment ceux qui s’occupent de la sécurisation du processus électoral », a déclaré, vendredi 17 février, le vice-président de la Céni, Bienvenu Ilanga, à la radio onusienne Okapi. « Nous attendons les orientations du gouvernement pour éventuellement organiser l’enrôlement à Kwamouth », poursuit-il.
Selon un communiqué de la centrale électorale, les vingt-quatre centres d’inscription de la commune de Maluku, dans la ville de Kinshasa, fermés pour cause d’insécurité, ainsi que ceux du territoire de Kwamouth, au Maindombe, seront ouverts progressivement, selon que la situation sécuritaire va s’améliorer.