Le gouvernement rwandais a annoncé la numérisation de sites commémoratifs du génocide des Tutsis dans le but de préserver l’histoire de cet événement tragique et de faciliter l’accès aux monuments commémoratifs. Le ministre de l’Unité nationale et de l’engagement civique, Jean Damascène Bizimana, a présenté un plan de financement du projet à Kigali. La numérisation fournira aux visiteurs un accès électronique à toutes les informations grâce à des vidéos et des documents sonores. Les sites commémoratifs pourront être visités sans avoir besoin d’un guide.
Dans un premier temps, le projet concernera trois sites mémoriaux dans l’ouest et l’est du Rwanda avant d’être élargi à travers le pays. Les données nécessaires ont été collectées pour assurer la réussite du projet, notamment des témoignages de survivants, des photos, des informations sur les procès et d’autres informations pertinentes. Plus de 170 sites mémoriaux du génocide ont été recensés officiellement au Rwanda, et des efforts sont déployés pour fusionner certains vestiges du génocide de sites plus petits vers de nouveaux sites de taille moyenne.
La numérisation des sites mémoriaux est une initiative importante pour préserver l’histoire du génocide des Tutsis qui a fait près d’un million de morts en 1994. Le Rwanda est connu pour son processus de guérison et de réconciliation post-génocide, qui a vu le pays se relever de cet événement tragique. La numérisation des sites commémoratifs facilitera l’accès aux visiteurs et permettra de perpétuer le souvenir des victimes du génocide des Tutsis. Le projet contribuera également à renforcer la responsabilité de l’histoire et à préserver la mémoire collective pour les générations futures.
En conclusion, la numérisation des sites commémoratifs du génocide des Tutsis est une initiative importante pour préserver l’histoire et perpétuer la mémoire collective des victimes. Le projet facilitera l’accès aux visiteurs et contribuera à renforcer la responsabilité de l’histoire. La réussite de ce projet dépendra de la collecte et de la conservation de données précises, notamment des témoignages de survivants, des photos et des informations sur les procès, pour assurer la transmission de l’histoire aux générations futures.