Lors d’une visite officielle en Espagne, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré qu’il était inutile de se demander qui avait raison dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie, car la priorité était de négocier la paix. Il a insisté sur le fait qu’il était temps de mettre fin à la guerre, ajoutant que les Brésiliens condamnaient la violation territoriale de l’Ukraine par la Russie. Lula a déclaré que personne ne disait “paix”, sauf lui, et a appelé à des négociations pour trouver une solution pacifique au conflit.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a salué l’implication de Lula en faveur de la paix, mais a rappelé que l’Ukraine était l’agressé et la Russie l’agresseur. Cependant, Lula a insisté sur le fait qu’il était important de se concentrer sur la négociation d’une paix durable plutôt que de chercher à désigner un coupable.
Les déclarations de Lula ont suscité la controverse, notamment en raison de ses propos tenus à Pékin en avril, où il a appelé les États-Unis à cesser d’encourager la guerre en Ukraine et a demandé à l’Union européenne de parler de paix. Washington a vivement critiqué le président brésilien, l’accusant de relayer la propagande russe et chinoise sans tenir compte des faits.
Malgré les critiques, Lula s’est positionné en faveur de la paix en Ukraine, affirmant que les responsabilités de la guerre étaient partagées entre les deux pays. Il a ainsi appelé à la fin de la guerre et à la recherche d’une solution pacifique, sans prendre parti pour l’un ou l’autre camp.