La caravane de campagne de Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, a été confrontée à des obstacles majeurs dans le nord du Sénégal. Alors que la collecte des parrainages pour l’élection présidentielle touche à sa fin, les candidats de l’opposition dénoncent des actes d’intimidation et de blocages lors de leurs déplacements à travers le pays.
La caravane a été arrêtée à deux reprises, d’abord à l’entrée de la commune d’Ourossogui, puis de nouveau à l’entrée de Matam. Les forces de l’ordre ont invoqué un arrêté préfectoral interdisant la circulation des convois dans cette région située à plus de 500 km au nord de Dakar. Cette entrave à la liberté de circuler suscite des préoccupations et des critiques, notamment de la part de Youssouf Mbow, membre de l’équipe de communication de Khalifa Sall.
Il s’agit d’une répétition des incidents antérieurs, car il y a un peu plus d’un mois, Khalifa Sall avait déjà été empêché de recueillir des parrainages dans le département de Fatick, bastion du président Macky Sall. Le silence du ministère de l’Intérieur face à ces incidents soulève des questions sur la neutralité du processus électoral.
Les membres de l’équipe de Khalifa Sall dénoncent ces actes comme une injustice et de l’intimidation. La présence de la gendarmerie derrière la caravane, espionnant chaque mouvement, souligne les tensions croissantes à l’approche de l’élection présidentielle. Les perspectives futures de la campagne de Khalifa Sall restent incertaines, car les obstacles persistent malgré les appels à la transparence et à l’équité.