Dans une tournure inattendue, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko a été transféré à la prison de Cap Manuel après trois mois d’hospitalisation, marquant un épisode controversé de son parcours politique.
Ousmane Sonko, figure de l’opposition, hospitalisé depuis le 6 août après une grève de la faim, a été conduit à la prison de Cap Manuel dans la nuit de lundi à mardi. Cette décision, prise sans notification préalable à ses avocats, suscite l’indignation et soulève des questions sur le respect des procédures légales.
Le contexte de cette décision controversée remonte à la fin octobre, lorsque la santé d’Ousmane Sonko s’est détériorée à la suite de la reprise de sa grève de la faim, malgré quelques jours en soins intensifs. Les avocats dénoncent l’absence d’informations officielles sur son état de santé depuis lors, mettant en lumière une opacité qui entoure cette affaire délicate.
Alors que l’opposant a mis fin à sa grève de la faim, ses avocats et son médecin dénoncent l’absence de préavis concernant son transfert en prison. Un collectif d’avocats continue de plaider pour sa libération immédiate, arguant que sa détention est politique. La Cour suprême devra également se prononcer sur la légalité de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales, une décision cruciale pour son avenir politique.