Le projet d’internet satellitaire d’Elon Musk, connu sous le nom de Starlink, a rencontré un obstacle majeur dans son expansion en Afrique. Le Botswana a refusé de délivrer à Starlink une autorisation d’émission pour 2024, marquant un coup d’arrêt pour l’entreprise dans ce pays.
Selon les informations rapportées par Techcabal, la décision du régulateur botswanais repose sur l’insuffisance d’informations fournies par Starlink dans sa demande de licence. L’Autorité des communications du Botswana a relevé des lacunes dans la candidature, notamment des exigences non satisfaites, ce qui a mené à ce refus.
Starlink s’est déjà établi dans plusieurs pays africains, dont le Nigéria, le Rwanda et la Zambie, où son réseau d’internet par satellite a été bien accueilli. Cependant, l’entreprise a également rencontré des problèmes au Ghana, où elle est accusée de ventes illégales de services et d’équipements.
Ce refus met en lumière les défis réglementaires auxquels les entreprises de technologie sont confrontées lors de leur expansion en Afrique. Il soulève des questions sur la nécessité pour Starlink d’adapter sa stratégie et d’améliorer sa communication avec les régulateurs africains pour surmonter de telles barrières.
Jusqu’à présent, Starlink n’a pas officiellement répondu aux préoccupations soulevées par l’Autorité des communications du Botswana. La manière dont l’entreprise abordera ces problèmes pourrait être déterminante pour ses ambitions futures sur le continent africain.
Ce revers au Botswana est un rappel des obstacles réglementaires et bureaucratiques que Starlink doit naviguer pour réussir son expansion en Afrique. Alors que l’entreprise vise à fournir une connectivité internet globale, chaque pays présente ses propres défis réglementaires et opérationnels.