Au Togo, les journalistes Loïc Lawson et Anani Sossou ont recouvré la liberté provisoire le vendredi 1er décembre après dix-huit jours de détention à la prison civile de Lomé. Cette décision fait suite à des accusations de diffamation et d’incitation à la révolte, déposées par le ministre de l’Urbanisme. Les journalistes avaient rapporté sur les réseaux sociaux le vol d’une importante somme dans la résidence du ministre. Bien que libérés, ils restent sous contrôle judiciaire et doivent comparaître chaque premier lundi du mois.
Le contexte de cette affaire remonte au 15 novembre, date à laquelle Loïc Lawson, directeur de publication du Flambeau des démocrates, et Anani Sossou, journaliste blogueur, ont été placés en détention à la prison civile de Lomé. Les deux journalistes ont été soutenus par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et des professionnels de la presse, dont le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), qui ont appelé à leur libération.
Bien que la libération provisoire soit accueillie favorablement, certains expriment des réserves. Honoré Adontui, président du patronat de la presse togolaise, a qualifié la mesure de “minima”. Il a souligné que des situations similaires ont par le passé connu des rebondissements aboutissant à des condamnations. Les journalistes et leurs soutiens appellent à la levée totale des charges, soulignant l’importance de protéger la liberté de la presse au Togo.
En conclusion, l’affaire suscite des appels à la préservation de la liberté de la presse au Togo. Les professionnels des médias demandent que aucun journaliste ne soit emprisonné dans l’exercice de ses fonctions, soulignant l’importance de protéger l’image du Togo et de promouvoir la liberté d’expression dans le pays. L’issue de cette affaire reste en suspens, laissant planer des interrogations sur l’avenir des journalistes Loïc Lawson et Anani Sossou.