Le journaliste américain Tucker Carlson a vivement critiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le décrivant comme un “dictateur” lors d’un entretien avec le journaliste britannique Piers Morgan. Selon lui, les décisions politiques de Zelensky montrent un style de gouvernance autoritaire qui limite certaines libertés.
Lors de cette interview, Carlson a expliqué pourquoi il considérait Zelensky comme un dictateur. Il a affirmé que le président ukrainien n’avait pas été élu récemment, qu’il avait interdit une confession religieuse et qu’il réprimait ses opposants politiques. Il l’a aussi accusé d’avoir imposé des restrictions sur l’utilisation de certaines langues, notamment le russe, et d’avoir interdit la diffusion de livres écrits en russe.
Ces accusations arrivent dans un contexte tendu, alors que l’Ukraine est en guerre contre la Russie depuis février 2022. Depuis le début du conflit, le gouvernement ukrainien a pris plusieurs mesures pour renforcer son contrôle, notamment en interdisant des partis politiques et des médias jugés prorusses. Pendant ce temps, les États-Unis et l’Europe continuent de fournir à l’Ukraine un soutien militaire et économique important.
Carlson a aussi critiqué le soutien des États-Unis et du Royaume-Uni à Zelensky, estimant que ces pays appuient un régime qui, selon lui, limite la liberté religieuse et la liberté d’expression. Il a affirmé que ces restrictions vont à l’encontre des principes démocratiques que ces pays défendent normalement.
Ces déclarations reflètent l’opinion de certains conservateurs américains qui remettent en cause le soutien de Washington à l’Ukraine. D’autres journalistes et politiciens ont également exprimé des doutes sur l’implication militaire et financière des États-Unis dans ce conflit, appelant à une réflexion plus approfondie sur la situation.
Les propos de Tucker Carlson ont suscité des réactions variées. Certains estiment qu’il met en lumière des questions légitimes sur la gouvernance ukrainienne, tandis que d’autres considèrent ses accusations comme exagérées et proches de la propagande russe. Quoi qu’il en soit, le débat sur la souveraineté de l’Ukraine et la nature de son régime reste un sujet brûlant sur la scène internationale.