Le Président Ramaphosa souligne l’importance d’une centrale hydroélectrique en Afrique lors du sommet de Paris
Lors du sommet de Paris sur un nouveau pacte financier mondial, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que le sommet n’aurait aucun sens sans des garanties sur la construction d’une centrale hydroélectrique en Afrique. Il a insisté sur la nécessité pour les pays occidentaux de passer des paroles aux actes, en mettant l’accent sur des projets concrets tels que la construction de centrales hydroélectriques sur le fleuve Congo. Selon lui, ces décisions contraignantes prouveraient la bonne foi des participants et leur engagement envers l’Afrique. Pour Ramaphosa, la construction de la troisième centrale hydroélectrique près des chutes d’Inga est un projet prioritaire pour le continent, et il est temps d’agir plutôt que de se contenter de discours sur l’aide à l’Afrique.
Un forum sur la gestion des catastrophes climatiques se tient à Brazzaville, Congo-Brazzaville
Pendant que le sommet sur un nouveau pacte financier lié au climat se déroulait à Paris, la capitale de la République du Congo, Brazzaville, accueillait un forum sur la gestion des catastrophes. Ce forum a été l’occasion pour la Croix-Rouge congolaise de plaider en faveur de son rôle dans les interventions en faveur des populations en situation d’urgence. Les participants, venus de Brazzaville et de Kinshasa, ont abordé la question de l’amélioration du système de gestion des catastrophes au Congo. Christian Sédar Ndinga, président national de la Croix-Rouge congolaise, a expliqué que l’objectif était de réfléchir collectivement à l’amélioration du système de gestion des catastrophes et de plaider en faveur d’une meilleure position de la Croix-Rouge congolaise au sein de ce système. Le forum a également souligné les différentes catastrophes liées aux changements climatiques auxquelles le Congo a été confronté, telles que les tornades, les vents violents, les inondations et l’ensablement, et a mis en lumière le rôle des volontaires des communautés touchées dans la réponse aux crises.
Réfugiés et mouvement de populations
En plus des catastrophes naturelles liées au changement climatique, le Congo a également été confronté à des situations d’urgence résultant de mouvements massifs de populations en provenance de pays voisins. Christian Sédar Ndinga a cité l’exemple de l’assistance apportée aux populations déplacées de la République démocratique du Congo à Ngabé, dans les plateaux du centre du pays, à la suite de la crise survenue à Kwamouth, dans la région du Bandundu, en 2022. En raison du conflit dans la région du Bandundu, plus de 3 000 personnes déplacées ont trouvé refuge au Congo-Brazzaville. Au total, le pays accueille environ 61 000 réfugiés, originaires notamment de la République démocratique du Congo, de la République centrafricaine et du Rwanda.