Le dimanche 9 avril 2023, Daniel Capo, connu sous le nom d’Emmanuel Ndong, a annoncé sa démission de son poste de porte-parole du gouvernement imaginaire d’Ambazonie. Des sources ont rapporté que des désaccords internes avaient causé cette décision, mais Capo a précisé qu’il restait attaché au mouvement séparatiste.
Des divergences au sein de l’organisation ont été la cause de la démission de Capo
Dans une déclaration, Capo a expliqué qu’il avait démissionné de ses fonctions au sein de l’AGOVC (Conseil de gouvernement d’Ambazonie) et de l’ADF (Forces de défense d’Ambazonie) en raison de divergences au sein de l’organisation. Il a également remercié le Dr Cho Ayaba, président du Conseil de gouvernement d’Ambazonie, pour sa confiance pendant son séjour dans l’organisation, ajoutant qu’il continuerait à travailler pour le mouvement de libération de manière désintéressée.
Le président du Conseil de gouvernement d’Ambazonie a confirmé la démission de Capo
Le Dr Lucas Ayaba Cho, président du Conseil de gouvernement d’Ambazonie, a confirmé la démission de Capo et a exprimé sa gratitude pour les services rendus à l’organisation. Ayaba Cho a également déclaré que la démission de Capo avait été acceptée et qu’il lui souhaitait bonne chance dans ses nouveaux projets d’activisme. Ayaba Cho et Capo Daniel étaient les principales figures du Conseil de gouvernement d’Ambazonie et des Forces de défense d’Ambazonie, l’un des groupes armés qui luttent pour la sécession des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Capo avait occupé le poste de porte-parole du groupe depuis de nombreuses années.
Le contexte de la démission de Capo reste flou
Bien que la démission de Capo ait été annoncée publiquement, les raisons exactes de sa décision restent floues. Des sources ont rapporté des désaccords internes, mais aucun détail n’a été donné sur la nature de ces divergences. Capo a toutefois réaffirmé son attachement au mouvement séparatiste, ce qui laisse penser qu’il n’a pas abandonné sa cause. La démission de Capo pourrait avoir un impact sur la direction future du mouvement et sur la lutte pour l’indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Pascale Tchakounte