Dans une réaction audacieuse, toutes les unités de l’armée nigérienne ont été placées en état d’alerte maximale pour faire face à des menaces grandissantes. Cette décision stratégique a été annoncée par le chef d’état-major des armées du Niger, le Général Moussa Salaou Barmou. Une réponse claire à des signaux d’agression de plus en plus préoccupants qui planent sur le pays.
Le Général Barmou a lancé un message sans équivoque à travers les ondes radiophoniques nationales, ordonnant la mise en alerte maximale de toutes les forces armées nigériennes. “Dès réception de ce message, mettez l’ensemble de votre personnel en état d’alerte maximale”, a déclaré le chef militaire. Cette décision a été mûrement réfléchie dans le but de contrer toute éventualité surprise et d’assurer une réplique adéquate en cas d’attaque imminente.
Cette décision intervient dans un contexte de tensions diplomatiques et politiques croissantes. Après la prise du pouvoir par un groupe militaire dirigé par le général Abdourahamane Tiani, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a imposé des sanctions économiques et financières sévères, menaçant même d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel. Le Niger, ne répondant pas favorablement à ces pressions, a autorisé l’entrée des armées du Burkina Faso et du Mali sur son territoire en cas de menace imminente.
Le 25 août, les autorités militaires nigériennes ont demandé à l’ambassadeur de France de quitter le territoire dans les 48 heures, accusant les actions françaises d’aller à l’encontre des intérêts du Niger. Cette mesure montre une défiance grandissante envers les puissances occidentales et souligne la volonté du pays de maintenir une position autonome dans des temps incertains.
Face aux menaces multiples et à l’incertitude régionale, le Niger, dirigé par un régime militaire, cherche à assurer la stabilité et la souveraineté nationales. La décision de mettre en alerte maximale toutes les unités militaires témoigne de la détermination du pays à protéger ses intérêts et à faire face à toute situation, dans une région où les enjeux géopolitiques sont particulièrement sensibles.