La Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) a entamé un retrait significatif en fermant quatre de ses camps et en rapatriant plus d’un millier de Casques bleus.
L’annonce du retrait de la MINUSMA marque un tournant majeur dans la situation au Mali. Après dix années d’efforts pour soutenir la stabilité et la sécurité dans le pays, l’ONU a entrepris une entreprise complexe consistant à clôturer cette mission dans un délai de six mois. Ce processus implique non seulement le rapatriement de Casques bleus, mais aussi la fermeture de camps et la remise de matériel, tout en tenant compte des défis logistiques et sécuritaires.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé, le 30 juin dernier, de mettre fin au mandat de la MINUSMA conformément à la demande des autorités maliennes. Cette décision intervient dans un contexte de transition politique et sécuritaire au Mali, où les autorités locales cherchent à renforcer leur propre capacité à assurer la stabilité.
Le chef de la MINUSMA, El-Ghassim Wane, a souligné les défis inhérents à la clôture rapide d’une mission ayant duré une décennie. Ce retrait complexe nécessite une coordination minutieuse entre les différentes parties prenantes et la prise en compte de divers facteurs, tels que la géographie, le climat et la sécurité. Alors que la première phase du plan de retrait a déjà vu le rapatriement de plus d’un millier de Casques bleus, la suite du processus impliquera le retrait d’autres personnels en uniforme, la fermeture de camps et la remise de responsabilités aux autorités maliennes.
Le retrait de la MINUSMA constitue un défi important pour les Nations Unies et pour le Mali. Alors que la Mission s’efface progressivement, les regards sont tournés vers l’avenir du pays. Les étapes à venir, jusqu’à la fin de l’année, marqueront la transition vers une nouvelle phase pour le Mali, où il reviendra aux autorités locales de consolider les progrès réalisés et de maintenir la stabilité dans un contexte changeant. Le processus de retrait et de clôture ne fait que commencer, mais il offre l’espoir d’un Mali plus autonome et résilient.