Dans un récent épisode, le panafricaniste Kémi Séba a été interpellé à l’aéroport de Cotonou, au Bénin, avant d’être rapidement relâché le 16 septembre. Cette arrestation a suscité l’attention et l’inquiétude, mais que s’est-il réellement passé ?
Quelques heures après avoir été appréhendé à l’aéroport de Cotonou, Kémi Séba, figure de l’ONG Urgences panafricanistes, a retrouvé sa liberté. L’incident s’est produit le soir du 15 septembre, au moment où lui et ses collaborateurs s’apprêtaient à embarquer dans un avion.
Kémi Séba a été transféré à la direction générale de la police nationale à Cotonou, où il a été détenu sans motif valable, selon les déclarations de son avocat franco-espagnol Juan Branco. Cette arrestation a soulevé des interrogations quant aux raisons qui ont conduit à cette interpellation et à sa libération subséquente.
Le lendemain de leur libération, Nathalie Yamb, militante panafricaniste, a révélé que les motifs évoqués lors de leur garde à vue étaient l’incitation à l’insurrection et le blanchiment de capitaux. Cependant, elle a clairement affirmé que ces accusations ne trompaient personne et semblaient destinées à entraver les actions de ceux qui luttent pour la libération de l’Afrique.
Kémi Séba prévoit de se rendre à Niamey, où il exprimera son soutien aux nouvelles autorités du Niger, arrivées au pouvoir à la suite d’un coup d’État dénoncé par plusieurs pays, dont la France. Il a également averti que toute attaque de la CEDEAO contre le Niger mettrait en danger les ambassades françaises en Afrique et pourrait conduire à des troubles politiques dans d’autres pays africains. Cette situation reste un sujet d’inquiétude et de suivi pour la communauté panafricaine.