Le 27 novembre 2023 à Kinshasa, un nouveau chapitre s’est ouvert pour la Fédération des entreprises du Congo (FEC) avec l’élection de Robert Malumba à la présidence du Conseil d’administration. Ce bouleversement, marqué par le départ d’Albert Yuma après dix-huit ans de service, promet des changements significatifs dans le paysage économique de la République démocratique du Congo (RDC).
Homme d’affaires prospère dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, Robert Malumba a été préféré à Lény Ilondo, représentant de l’industrie, grâce au soutien de puissants contributeurs. Sa victoire ouvre une nouvelle ère pour la FEC, la principale organisation patronale du pays, avec un mandat de quatre ans renouvelable. La transition de leadership, dans ce contexte électoral, soulève des questions cruciales sur l’orientation future de la FEC.
Albert Yuma, ancien proche de l’ex-président Joseph Kabila, laisse derrière lui un héritage de dix-huit ans à la tête du patronat congolais. Sa retraite, bien que méritée, est également marquée par des défis juridiques. En effet, il est actuellement sous le coup d’une procédure judiciaire, avec ses avoirs gelés dans le cadre d’une enquête sur le détournement de 25 millions de dollars US au sein de la Gecamines, la principale entreprise minière de l’État.
Parmi les défis qui attendent Robert Malumba, la tâche cruciale d’améliorer le climat des affaires au Congo se profile. Soutenu par des stratégies déterminées, le nouveau président souligne l’importance de rendre le climat des affaires plus favorable. Attirer les investisseurs, tant nationaux qu’internationaux, devient une priorité pour assurer le développement économique et la prospérité du pays.
Le passage de flambeau entre Albert Yuma et Robert Malumba marque un tournant majeur pour la FEC et, par extension, pour l’économie congolaise. Le défi de Malumba est non seulement de maintenir l’influence de la FEC en tant qu’interlocuteur privilégié du gouvernement mais aussi d’initier des réformes cruciales pour améliorer les conditions et le climat des affaires, stimulant ainsi l’attractivité du Congo sur la scène internationale.