Le secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a récemment souligné que l’Afrique est confrontée à une “double injustice”, mêlant les séquelles historiques du colonialisme et de l’esclavage à des défis contemporains liés à l’architecture des relations internationales.
Dans ses déclarations à New York, António Guterres a explicitement évoqué cette double injustice. D’une part, il a rappelé l’injustice historique subie par l’Afrique à travers le colonialisme et l’esclavage. D’autre part, il a souligné les aspects actuels, notamment les déséquilibres financiers et économiques dans les relations internationales.
Cette prise de position intervient à la suite de la 7e session du dialogue de haut niveau entre l’Union africaine (UA) et les Nations Unies. Les dirigeants de ces deux entités, António Guterres et Moussa Faki Mahamat, ont exprimé la nécessité de renforcer la coopération pour faire face aux défis contemporains et historiques.
António Guterres a insisté sur la nécessité de justice dans les relations internationales pour l’Afrique, affirmant que le partenariat entre l’UA et l’Onu demeure crucial. Il a souligné l’engagement des Nations Unies à travailler en étroite collaboration avec l’UA à tous les niveaux d’activités conjointes.