Trois mois après le coup d’État au Gabon, l’ancien président Ali Bongo vit dans une situation délicate. Malgré les déclarations du nouveau pouvoir sur sa liberté de mouvement, des sources affirment qu’il serait en réalité en détention dans sa résidence. Cet article examine de près la vie actuelle d’Ali Bongo, son état de santé et les restrictions qu’il pourrait subir.
Ali Bongo, victime d’un AVC en 2018, réside toujours dans sa luxueuse résidence de La Sablière. Bien que des déclarations officielles prétendent qu’il est libre, des témoignages proches de lui indiquent le contraire. Des chars entourent sa résidence, et ses sorties sont limitées. Son entourage dénonce une détention déguisée, malgré sa rééducation régulière par un kinésithérapeute. Ses conditions matérielles seraient également précaires, avec des comptes bancaires gelés et des arriérés de factures d’électricité.
L’article rappelle le contexte du coup d’État au Gabon, soulignant que la situation politique instable persiste. Les proches d’Ali Bongo craignent que le pouvoir en place cherche à spolier les biens de la famille, mettant en lumière une possible motivation politique derrière les restrictions imposées à l’ancien président.
En abordant les perspectives d’avenir, l’article souligne la solidité mentale d’Ali Bongo face à la violence perçue contre lui. Refusant l’exil proposé par l’armée, il affirme être prêt à assumer ses responsabilités et refuse de partir sans sa femme et son fils. Les nouvelles perspectives politiques laissent entrevoir des tensions persistantes au sein du pays.