Le juge d’instruction du tribunal militaire a émis une ordonnance de mise en liberté provisoire pour Maxime Eko Eko, patron des renseignements, et l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga. Cette décision intervient ce vendredi soir, affectant les 14 personnes mises en examen dans l’affaire. Bien que demeurant inculpés de complicité d’enlèvement et de torture, le juge estime que la détention de ces deux principaux prévenus n’est plus nécessaire pour établir la vérité.
Selon le lieutenant-colonel Sikati, chargé de l’affaire, la libération des deux hommes ne compromettra pas la recherche de la vérité. L’ordonnance met en lumière les détails des auditions, soulignant les confrontations entre les prévenus et le lieutenant-colonel Justin Danwe, accusé du meurtre de Martinez Zogo. Les déclarations divergentes des membres des renseignements remettent en question la tenue d’une réunion incriminée à la DGRE.
L’article rappelle le contexte de l’enquête, soulignant les allégations d’enlèvement et de torture dans lesquelles Eko Eko et Amougou Belinga sont impliqués. Les témoignages divergents des protagonistes sèment le doute sur la véracité des événements. La question cruciale de l’existence même de la réunion incriminée à la DGRE émerge, posant des interrogations sur la crédibilité des accusations.
Alors que la détention provisoire prend fin, les perspectives de l’affaire Martinez Zogo se dessinent. Les incohérences dans les récits et les témoignages pointent vers une complexité croissante. Les versions divergentes des événements posent des défis pour établir la vérité, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie. La mise en liberté provisoire ouvre la voie à une phase cruciale de l’affaire, avec des questions persistantes sur les responsabilités et la chronologie des événements.