Après des semaines d’incertitude, le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a annoncé que l’État continuera à subventionner les écoles catholiques pour l’année scolaire 2024-2025. Cette décision marque un revirement après que les autorités aient initialement envisagé de suspendre tout soutien financier.
Choguel Maïga a précisé que la suspension de la participation financière de l’État, annoncée auparavant, ne sera finalement pas mise en œuvre cette année. Le président de la transition, Assimi Goïta, et les autorités maliennes ont décidé de maintenir ces subventions pour préserver les intérêts des étudiants et des enfants fréquentant ces institutions.
La perspective de retirer les subventions aux écoles catholiques avait suscité de vives inquiétudes parmi les parents et les responsables éducatifs. Ces écoles, qui jouent un rôle clé dans le système éducatif malien, auraient été gravement affectées, mettant en péril l’accès à l’éducation pour de nombreux élèves.
Ce revirement s’inscrit dans un contexte où le Mali, en pleine transition politique, cherche à stabiliser ses institutions tout en répondant aux besoins de sa population. La décision de maintenir les subventions pourrait être vue comme un geste visant à apaiser les tensions et à garantir une continuité dans l’éducation.
À l’avenir, les autorités maliennes devront faire face à d’autres défis dans le secteur de l’éducation, notamment la répartition équitable des ressources et la garantie d’un accès universel à une éducation de qualité. Cette décision temporaire pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles discussions sur le rôle des écoles confessionnelles dans le pays.
Ainsi, pour l’année scolaire 2024-2025, les écoles catholiques continueront de recevoir le soutien financier de l’État, assurant la poursuite de leur mission éducative dans un contexte national encore marqué par l’incertitude.