Lors de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement en 2022, 190 États membres ont décidé de créer un nouvel organe destiné à fournir aux décideurs politiques des informations fiables et indépendantes sur les produits chimiques, les déchets et la pollution. Ce groupe d’experts, attendu pour être opérationnel en 2025, sera une ressource cruciale pour les gouvernements, les entreprises et les autres acteurs face à une crise environnementale en constante aggravation.
Ce nouveau groupe d’experts sur l’interface science-politiques viendra compléter les travaux de deux autres groupes déjà en place : le GIEC, qui se concentre sur le changement climatique, et l’IPBES, spécialisé dans la biodiversité. Ces plateformes ont permis d’améliorer la prise de décision en offrant des bases scientifiques solides, et en sensibilisant le public et les gouvernements à la nécessité d’agir face aux crises environnementales.
L’importance des groupes d’experts dans le domaine environnemental a été mise en avant par l’efficacité du GIEC et de l’IPBES, qui ont influencé de nombreux accords internationaux comme le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris. Ces groupes travaillent avec des milliers de scientifiques et autres experts, offrant ainsi une analyse approfondie des problèmes environnementaux majeurs. Le nouveau groupe sur les produits chimiques et la pollution viendra combler un vide dans cette structure, en abordant un aspect crucial de la triple crise environnementale mondiale.
L’établissement de ce groupe d’experts représente une avancée significative dans la gestion des défis posés par la pollution, les produits chimiques et les déchets. En collaboration avec le Cadre mondial sur les produits chimiques, adopté à Bonn en 2023, il vise à fournir des solutions concrètes pour réduire l’impact de ces facteurs sur la santé et l’environnement. Les perspectives sont prometteuses, avec une approche globale pour un avenir sûr, sain et durable.
Alors que les groupes existants continueront à jouer un rôle vital, le nouveau groupe d’experts sur les produits chimiques et la pollution pourrait également renforcer l’examen des progrès réalisés dans le cadre d’accords internationaux clés, comme le Cadre mondial pour la biodiversité. Leur mission consistera à équilibrer l’évaluation scientifique, sa diffusion et son utilisation dans les politiques publiques, garantissant que les décisions prises reposent sur les meilleures données disponibles.
Avec des millions de décès liés à la pollution chaque année, le besoin d’un organe scientifique dédié est crucial. Le nouveau groupe d’experts permettra d’aborder cette urgence en apportant un soutien scientifique essentiel aux efforts mondiaux de réduction de la pollution. Ce groupe contribuera à la mise en œuvre des traités internationaux et à l’élaboration de solutions innovantes pour lutter contre les effets dévastateurs de la pollution et des produits chimiques sur notre planète.