Le Rwanda a officiellement annoncé sa candidature pour organiser un Grand Prix de Formule 1 sur son territoire. Cette déclaration a été faite par le président Paul Kagame lors de son discours à l’occasion de la cérémonie annuelle de remise des prix de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), qui se déroule actuellement à Kigali. Ce moment historique, où les plus grandes stars du sport automobile se sont réunies, a ravivé l’espoir d’un retour de la Formule 1 sur le continent africain, après plus de trois décennies d’absence.
Lors de la cérémonie, Paul Kagame a souligné l’importance de l’événement comme symbole de la volonté de l’industrie des sports automobiles de se connecter avec le public africain. En présence de pilotes emblématiques tels que Max Verstappen, Charles Leclerc et Lando Norris, le président rwandais a exprimé son enthousiasme pour l’inclusion de l’Afrique dans le calendrier de la Formule 1. Selon Kagame, la tenue de cet événement en Afrique serait l’occasion de renforcer les liens entre les fans de sports mécaniques et les pilotes, tout en offrant une plateforme aux jeunes talents africains de découvrir et de s’engager dans ce sport.
La Formule 1 n’a pas organisé de Grand Prix en Afrique depuis 1993, lorsque l’Afrique du Sud a accueilli sa dernière course. Depuis lors, l’absence de la compétition sur le continent a été souvent critiquée, notamment par des figures telles que Lewis Hamilton, qui a exprimé son désarroi face à cette exclusion. Pourtant, l’idée d’un retour de la F1 en Afrique revient régulièrement dans les discussions. L’Afrique du Sud est souvent citée comme un candidat potentiel, mais cette annonce de Kigali marque un tournant significatif dans la quête pour un retour de la discipline sur le continent.
La candidature de Kigali représente une nouvelle dynamique pour la Formule 1, qui pourrait bien voir un intérêt accru pour les sports automobiles en Afrique. Le continent, avec sa population jeune et croissante, est devenu un marché stratégique pour de nombreuses industries, et le sport automobile pourrait en bénéficier. Les autorités rwandaises, qui ont déjà montré un grand intérêt pour l’accueil d’événements internationaux, s’engagent à utiliser cette opportunité pour promouvoir le pays comme un hub économique et sportif en Afrique.
Pour le Rwanda, l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1 serait une occasion unique de renforcer son image sur la scène internationale. Le pays, souvent reconnu pour sa stabilité et son développement rapide, cherche à se positionner comme un centre d’affaires et de tourisme en Afrique. Accueillir un événement de l’envergure d’un Grand Prix de Formule 1 pourrait non seulement stimuler l’économie locale, mais aussi attirer des investissements et favoriser les échanges avec les grandes entreprises mondiales présentes dans le domaine des sports mécaniques.
De nombreux acteurs du sport automobile et observateurs ont exprimé leur soutien à cette initiative. Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a salué l’engagement du Rwanda, soulignant le potentiel de la région pour accueillir de tels événements. Par ailleurs, les pilotes et équipes de F1 ont également exprimé leur enthousiasme, reconnaissant que l’Afrique représente un marché inexploité qui pourrait apporter une nouvelle dimension à la compétition. La mise en place d’un Grand Prix en Afrique pourrait ainsi devenir un symbole d’unité et de diversification pour un sport en pleine évolution.
“I am happy to formally announce that Rwanda is bidding to bring the thrill of racing back to Africa, by hosting a Formula 1 Grand Prix.” President Kagame | Opening of FIA General Assemblies pic.twitter.com/LYznVhYArf
— Presidency | Rwanda (@UrugwiroVillage) December 13, 2024