La République démocratique du Congo a décidé, dès le 12 février, de fermer son espace aérien à tous les avions civils et d’État enregistrés ou basés au Rwanda, invoquant l’insécurité liée à un conflit armé.
Selon l’Agence congolaise de presse, cette interdiction impose aux appareils rwandais de modifier leurs trajectoires pour contourner le territoire congolais, impactant particulièrement les opérations de la compagnie nationale Rwandair, désormais contrainte d’adapter ses itinéraires.
Cette décision s’inscrit dans un climat de tensions persistantes en Afrique centrale, où les conflits armés et l’instabilité géopolitique perturbent les échanges et la sécurité des transports. Les autorités congolaises réagissent ainsi face à des enjeux régionaux qui affectent également le trafic aérien international.
À court terme, le détournement des vols entraîne des retards significatifs et des surcoûts en carburant pour les compagnies aériennes. À moyen terme, cette situation pourrait inciter à repenser les itinéraires aériens et à renforcer les protocoles de sécurité dans une région en proie à des tensions grandissantes.
Au-delà des conséquences immédiates sur les délais et les coûts, cette mesure met en lumière la fragilité des routes aériennes face aux conflits régionaux. Les compagnies concernées, en particulier Rwandair, cherchent activement des alternatives pour minimiser les désagréments pour leurs passagers, comme en témoigne leur récent communiqué sur les réseaux sociaux.
Les acteurs du secteur aérien et les autorités surveillent de près l’impact de cette interdiction sur le trafic international. Les ajustements en cours soulignent la nécessité pour les compagnies de s’adapter rapidement aux réalités sécuritaires et économiques d’un contexte géopolitique complexe en Afrique centrale.