La Première ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a révélé que le Rwanda pourrait envisager d’organiser un coup d’État en RDC, tout en assurant que le gouvernement et la population congolaise sont déterminés à résister à toute ingérence militaire. Elle affirme que la population soutient le gouvernement dans cette lutte pour l’intégrité territoriale.
Selon Judith Suminwa Tuluka, bien qu’il soit possible que le Rwanda cherche à déstabiliser le pays par un coup d’État, la RDC est prête à résister. Elle précise que l’objectif de Kigali serait d’accéder aux ressources minières stratégiques du pays, notamment dans l’est, une région riche en minerais précieux. Face à cette menace, la Première ministre insiste sur la solidaLa Première ministre congolaise accuse le Rwanda de préparer un coup d’État en RDCrité de la population congolaise, qui perçoit clairement les enjeux de cette situation.
Les tensions entre le Rwanda et la RDC sont anciennes et remontent à plusieurs décennies, notamment en raison des conflits dans la région des Grands Lacs. Le Rwanda est accusé de soutenir des groupes rebelles actifs dans l’est de la RDC, une zone riche en ressources naturelles. Cette situation a conduit à une série de confrontations militaires et diplomatiques, exacerbées par les ambitions géopolitiques du Rwanda dans la région.
À court terme, la situation risque de se détériorer davantage, notamment en raison des récents appels à des sanctions internationales contre le Rwanda. La résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU, bien qu’importante, reste vague sur la mise en œuvre de mesures concrètes. L’application de sanctions pourrait exacerber les tensions et avoir des répercussions sur la stabilité de toute la région des Grands Lacs.
La Première ministre a souligné que la RDC ne fera aucune “concession territoriale” dans le cadre des négociations avec le Rwanda, réaffirmant ainsi sa position de défense des frontières nationales. Elle appelle également à une pression internationale plus forte pour contraindre le Rwanda à se retirer de la RDC, faisant notamment référence à la lenteur des mesures prises par l’ONU pour mettre en œuvre des sanctions effectives.
Des analystes estiment que la position de la RDC est de plus en plus difficile à défendre face à l’ingérence du Rwanda, surtout avec la complexité des intérêts géopolitiques en jeu. Cependant, le soutien populaire et la fermeté du gouvernement congolais montrent une volonté de résister aux pressions extérieures, renforçant ainsi le discours nationaliste dans la politique intérieure congolaise.