Source: 7sur7
TikTok est un vivier intarissable d’astuces et de tendances en tout genre. L’une des dernières en date est le “vabbing’, qui consiste à utiliser ses sécrétions vaginales pour se parfumer. Selon les adeptes, les fluides corporels féminins auraient des vertus aphrodisiaques. Mais la pratique n’est pas sans risque.
Qu’est-ce que le “vabbing”, exactement? Ce néologisme est la contraction de deux termes anglais: “vagina” (vagin) et “dabbing”(tamponner). En résumé, les adeptes du vabbing se parfument avec leurs sécrétions vaginales. Le but avoué est de séduire grâce aux phéromones présentes dans les fluides qui agiraient tel un aphrodisiaque naturel.
Selon le site Elle, c’est l’influenceuse Mandy Lee qui aurait lancé la tendance sur son compte TikTok. Dans une vidéo supprimée depuis, la jeune femme expliquait qu’il suffisait de frotter l’intérieur de son vagin avec deux doigts avant d’appliquer les sécrétions vaginales sur les zones que l’on souhaite parfumer, de préférence l’arrière des oreilles, le cou ou les poignets. Depuis, la pratique est devenue extrêmement populaire sur le réseau social, où les hashtags #vabbingtiktok, #vabbingperfume, ou encore #vabbingtrend cumulent respectivement 9 millions, 16,2 millions et 22,8 millions de vues. Parmi les vidéos postées sur la plateforme, il y a de tout, aussi bien des adeptes qui vantent les mérites du vabbing que des personnes qui tournent en dérision cette pratique cocasse, sinon douteuse.
Une pratique sans risque?
Mais le vabbing fonctionne-t-il? Pour répondre à cette question, il faut d’abord s’intéresser aux effets des phéromones sur l’attraction humaine. Selon les dermatologues, peu d’études soutiennent cette théorie. Le vabbing, quant à lui, n’a pas non plus été étudié, donc impossible de dire si la pratique est efficace ou non.
Il est à noter que cette tendance n’est pas sans risque. Selon la dermatologue Blair Murphy-Rose, interrogée par le New York Post, les fluides vaginaux peuvent transmettre des microbes aux personnes étrangères qui entrent en contact avec eux. Le vabbing n’est pas non plus sans risque pour ses adeptes, qui doivent faire très attention à avoir les mains propres avant de se parfumer avec leurs sécrétions vaginales.