La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a lancé samedi 15 octobre les opérations d’enrôlement biométrique des Nigériens de l’étranger. Elles doivent durer deux semaines.
Ces opérations d’enrôlement biométrique des Nigériens de l’étranger, qui devaient se dérouler en 2019 et 2020 comme pour les Nigériens de l’intérieur, ont été retardées en raison de la pandémie du Covid-19. Les Nigériens de l’extérieur n’ont donc pas pu voter lors des dernières élections présidentielle, législatives et locales de 2021.
« Les conditions de la reprise sont désormais réunies », explique la Céni. Les opérations se tiennent donc depuis samedi dans 15 pays, en Afrique, aux États-Unis et en Europe. La Commission électorale établira ensuite une liste électorale biométrique des Nigériens de l’étranger, puis des cartes d’électeurs.
Des élections législatives partielles, dont la date n’est pas encore connue, doivent ensuite être organisées pour élire leurs cinq députés dont les sièges à l’Assemblée nationale sont actuellement vacants. Il s’agit d’un rendez-vous électoral auquel plusieurs partis politiques nigériens disent se préparer, pour que l’Assemblée nationale soit au complet.
Dans l’opposition, le Moden Fa Lumana appelle ses partisans à s’enrôler. « Nous attendons surtout de voir comment les élections vont se dérouler », indique Barké Moustapha, directeur national de campagne du parti. Omar Tchiana, député et président du parti Amen Amin, s’interroge, pour sa part, sur le déroulement des opérations d’enrôlement et sur la durée du mandat ces futurs députés qui devraient ainsi être élus, au moins deux ans après les autres.
Source: RFI