Jusqu’au 27 novembre 2022, les populations sont invitées à prendre leurs vaccins contre le corona Virus.
Marché Congo de Douala le 18 novembre en matinée. Un jeune homme se présente à des commerçants comme étant un commis du ministère de la santé publique du Cameroun. Il tient en main une fiche, un stylo et son badge. L’objet de sa visite est de sensibiliser sur la pandémie à Corona Virus et d’enregistrer des personnes qui souhaitent se faire vacciner contre la maladie conformément à la stratégie mise en place par le gouvernement pour cette 5ème campagne de vaccination qui cible les marchées, les églises, chefferies et entreprises. Trois vaccins leur sont proposés : Johnson and Johnson en dose unique, Pfizer en deux doses espacées de 21 jours et Sinopharm.
Presque en chœur, les commerçants ont décliné l’offre. «Je ne veux même plus entendre parler de cette maladie. On nous a traumatisé pour rien», scandent certains. Pour d’autres, c’est le vaccin le problème. Ils ont des doutes sur la qualité des vaccins administrés au Cameroun. Ses effets selon eux seraient rudes. Les plus sceptiques estiment que le vaccin contre le corona virus ne sert à rien du moment où il ne protège pas entièrement contre la maladie. Ils préfèrent se pencher sur les solutions locales de la médecine traditionnelle.
A ce jour, les statistiques du ministère de la santé publique du Cameroun, affichent 2 millions de personnes vaccinées soit 12% de la population pour près de 2 millions de doses de vaccin administrées. Depuis le début de la pandémie, le Cameroun a enregistré 124 113 cas positifs, 122 1099 remissions et 1 950 décès. Le taux de guérison est de 98,4% pour un taux de létalité de 1,6% et 0% de taux de sévérité selon le ministre de la santé publique, Manaouda Malachie.
A.T.