L’éducation des jeunes et leur place dans la société manitobaine ont été au centre de la célébration de la fête de la jeunesse camerounaise, samedi à Winnipeg.
L’événement de retrouvailles entre les membres de la communauté camerounaise effectue aussi son retour après une interruption au cours des deux dernières années en raison de la pandémie.
À cette occasion, le président de l’organisme de la communauté camerounais Sous le baobab René Tondji-Simen a plaidé pour un plus grand rôle des parents de cette communauté dans l’accompagnement éducatif des enfants.
Selon M. Tondji-Simen, les parents doivent prendre en compte les aspirations de leurs enfants dans leur projet de développement scolaire.
Ils ont leur rêve [les parents] peut être le rêve qu’ils n’ont pas pu réaliser quand ils étaient jeunes et ils aimeraient que leurs enfants les réalisent, constate M. Tondji-Simen.
« Souvent, les gens ont soif d’avoir un médecin dans la famille, ils veulent que l’enfant aille en médecine. Des gens ont soif d’avoir un dentiste , d’avoir un avocat parce que ça paye mais ils ne se demandent pas si l’enfant a les aptitudes pour de telles formations. Est ce que l’enfant est à l’aise? Est ce qu’on peut écouter l’enfant? »
— Une citation de René Tondji-Simen, président de l’organisme de la communauté camerounaise Sous le baobab
Par ailleurs, il invite les jeunes à prendre aussi leurs responsabilités, à développer leurs compétences et à explorer les opportunités d’apprentissage.
«La jeunesse au Manitoba, le message que je leur donne c’est d’oser, ne pas se fixer des limites. Tout est possible et dans le monde d’aujourd’hui où on est bien outillé, il y a des choses qu’on peut faire», martèle-t-il.
«Allez, foncez, travaillez, vous allez réussir les jeunes», soutient M. Tondji-Simen.
Cette exhortation a produit des échos importants chez de nombreux jeunes heureux de participer à l’événement.
«Je suis vraiment très ravie de voir toutes ces personnes», dit Aliya
«C’est vraiment important de se socialiser avec d’autres, jouer avec d’autres», affirme Aaron Yossa. Même tonalité chez Christ Mary, contente de se faire des amis.
Avec des milliers de membres, la diaspora camerounaise fait partie des plus grandes communautés francophones au Manitoba.
Avec les informations de Cedrick Noufele
Source: Radio-Canada