À la tribune de l’Onu, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a vivement critiqué les allocations financières consacrées à la guerre au détriment du développement des plus vulnérables. Lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, il a évoqué cette problématique en des termes sans équivoque.
Le Président Ramaphosa a dénoncé le paradoxe qui consiste à investir d’énormes sommes dans les conflits armés tout en négligeant les besoins fondamentaux de milliards de personnes à travers le monde. Il a souligné que cette situation était un véritable acte d’accusation contre la communauté internationale. Le financement du développement des régions vulnérables a été relégué au second plan au profit des dépenses militaires.
Dans un contexte international où les conflits, la pauvreté, et l’inégalité persistent, le Président sud-africain a rappelé la nécessité de prendre en compte le contexte. Les problèmes tels que la faim, les maladies et les catastrophes environnementales continuent de sévir, exacerbant l’impact sur les populations déjà vulnérables.
Cyril Ramaphosa a plaidé en faveur d’une augmentation significative des financements à long terme pour les pays en développement. Il a insisté sur le fardeau de la dette qui entrave la croissance de nombreuses nations en développement. Cette requête intervient après l’engagement des États membres de l’Onu, le 18 septembre, à agir rapidement pour atteindre les 17 Objectifs de développement durable d’ici 2030.
Le Président Ramaphosa a également appelé à un soutien accru pour la “prévention et le maintien de la paix”, particulièrement en Afrique. Il a exprimé sa préoccupation quant aux changements inconstitutionnels de gouvernements survenus dans certaines régions du continent. Son discours à l’Onu a souligné la nécessité d’une solidarité mondiale pour relever les défis actuels et futurs.