Alpha Condé, ancien président guinéen, réfute vigoureusement les accusations d’achat d’armes formulées par le ministère de la Justice le 20 novembre 2023. Dans une réaction publiée dans le magazine Jeune Afrique, il qualifie ces allégations de “bouffonnerie”, soulignant le manque de fondement sérieux derrière ces affirmations.
L’ancien chef d’État exprime son mépris face à ces allégations, déclarant que personne ne sera distrait par cette prétendue affaire. Les propos d’Alpha Condé sont rapportés avec le style caractéristique du magazine, mettant en lumière la fermeté de sa position. Il minimise les accusations en les qualifiant de manœuvres de déstabilisation, affirmant que ses détracteurs sont désorientés.
Pour mieux comprendre cette affaire, il est essentiel de rappeler le contexte politique guinéen. Les partisans du président déchu contestent ouvertement le pouvoir du colonel Mamadi Doumbouya, président de transition. Ces poursuites surviennent dans un climat politique tendu où les alliances se forment et se défont, avec le parti d’Alpha Condé se rapprochant de l’opposition UFDG pour faire face à la junte du CNRD.
Dans cette situation complexe, les perspectives sont incertaines. La réaction du parti RPG, formation politique d’Alpha Condé, renforce la mobilisation en appelant à la libération de Fodé Moussa Mara, considéré comme le principal complice de l’ancien président dans cette affaire. Les tensions politiques en Guinée s’intensifient, laissant présager des développements significatifs dans les jours à venir.
En conclusion, l’affaire des accusations d’achat d’armes par Alpha Condé prend une tournure politique majeure en Guinée. L’ancien président, farouchement opposé à ces allégations, mobilise ses partisans et renforce les liens avec l’opposition. Dans ce contexte instable, l’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur l’avenir politique du pays.