L’ancien président du Bénin, Thomas Boni Yayi, actuel leader du parti d’opposition Les Démocrates, fait une demande audacieuse en réclamant un audit international du système électoral en prévision des élections générales de 2026. Son appel cible les principales organisations régionales et internationales, soulignant une absence de représentation de l’opposition dans les instances organisatrices des votes.
Boni Yayi justifie sa demande en soulignant le manque d’inclusivité du cadre institutionnel, critiquant l’absence de l’opposition dans les instances chargées de l’organisation des élections. Il met particulièrement en lumière le fichier électoral, jugé non fiable selon son parti. Sa requête s’adresse à des acteurs clés tels que la Cédéao, l’Union africaine, la francophonie, les Nations unies et l’Union européenne.
Le président des Démocrates exprime sa volonté d’obtenir un soutien international pour garantir des élections transparentes et pacifiques au Bénin. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des revendications de son prédécesseur, Eric Houndete. Boni Yayi, malgré son inéligibilité en raison de la limite d’âge et des mandats précédents, se positionne en tant que défenseur de la démocratie.
Les attentes de Boni Yayi reposent sur une réponse positive des destinataires de sa demande, alors que les partis de la majorité restent silencieux pour le moment. L’issue de cette requête pourrait potentiellement influencer le paysage politique béninois et redéfinir les normes électorales, ouvrant la voie à des scrutins plus transparents et inclusifs.