Son nom est nouveau dans l’univers littéraire mais elle compte bien se faire une place. En prélude à la présentation de son premier roman, la jeune écrivaine qui a bien voulu répondre aux questions de AfricaPresse, nous fait parcourir quelques pages.
Votre premier roman «Les larmes de l’ignorance», sera présenté au public le 17 décembre à Douala. Pourquoi un potentiel lecteur devrait-il assister à ce rendez-vous littéraire?
Par curiosité. La curiosité intellectuelle est l’essence de tout progrès. «Les larmes de l’ignorance» c’est quand même un titre parlant et vouloir comprendre quelle ignorance peut faire couler autant de larmes est une raison pour découvrir le livre et l’histoire autour. Le lecteur devrait se laisser porter par la curiosité et accepter de trouver les réponses aux multiples questions qu’il se pose en venant à la dédicace du 17 décembre 2022.
Quels sont les thèmes que vous abordez dans ce roman et pourquoi ? Ces thèmes ont-ils un lien avec votre histoire personnelle ?
«Les larmes de l’ignorance» raconte l’histoire d’une jeune femme qui en essayant de créer une entreprise agroindustrielle dans le Sud-ouest se retrouve prise dans les mailles de la crise anglophone. En plus de devoir affronter les difficultés liées à la vie entrepreneuriale elle va devoir faire avec la crise du NoSo (Nord-Ouest et Sud-Ouest Ndlr). Entre découverte de l’histoire de son pays, et le chamboulement de sa vie en passant par le chamboulement de son couple ; elle va se découvrir, se faire des amies, apprendre plus sur l’histoire de son pays et en sortir plus forte et grandie.
Selon un récent classement, le Cameroun fait partie des pays où les habitants lisent très peu. Pourquoi avoir choisi le canal de l’écriture pour partager tout cela avec le public ?
La population camerounaise d’aujourd’hui ne lis peut-être pas assez comme peut le démontrer les différents recensements ; mais c’est une population qui lira et consommera ses auteurs dans peu de temps compte tenu de toute l’effervescence qui se fait autour du livre dans notre société. De plus en plus de maison d’édition, de plus en plus d’auteurs voient le jour. J’ai donc foi que notre tendance à nous cultiver va très vite croitre via la lecture. Et je compte donc y contribuer en étant l’auteur que je suis.
Le Cameroun devrait-il désormais compter avec vous comme écrivaine ou ce livre était juste pour satisfaire une ambition plus ou moins ponctuelle? «Les larmes de l’ignorance» est mon premier roman. Je compte bien produire d’autres œuvres littéraires ; d’ailleurs j’y travaille déjà.
Quels sont les écrivains qui vous inspirent et pourquoi ?
A l’international les auteurs comme Paolo Coelho, ou encore le romancier Dan Brown sont des auteurs que j’apprécie bien. Au Cameroun, je parlerais de Ferdinand Oyono, de Mongo Beti et de Djaili Amadou Amal. De façon générale ces différents auteurs dans leur style respectif, décrivent la société en éduquant les lecteurs. C’est ce que je cherche à transmettre.
Entretien avec A.T.