Le Smig va augmenter de 30% au Bénin. Les trois syndicats les plus représentatifs, le patronat et le gouvernement ont trouvé un accord, au terme d’une rencontre présidée mardi 26 avril par le chef de l’État béninois en personne. Sur l’augmentation des salaires, des pistes ont été trouvées. Mais Patrice Talon veut affecter une partie des ressources à l’embauche des jeunes.
Le Smig (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti), qui n’a pas bougé depuis 2014, passera de 40 000 à 52 000 FCFA. Il augmente de 30%, un taux retenu de façon consensuelle par toutes les parties. Cette hausse est assortie d’une obligation faite aux employeurs de souscrire une assurance maladie pour leurs salariés à faible revenus, à compter du 1er janvier 2023.
Le sujet de l’augmentation du Smig est donc réglé, sa date d’entrée en vigueur n’est pas encore connue. Selon les prévisions du gouvernement, ce sera effectif avant la fin de l’année en cours.
Le chapitre revalorisation des salaires n’est pas achevé, mais les principes généraux sont définis. Il est prévu deux niveaux d’augmentation. Premier niveau : le relèvement du point d’indice. Deuxième niveau : une augmentation par catégorie, pour donner plus aux bas salaires qu’aux revenus élevés. Une enveloppe dont le montant n’a pas été communiqué servira à honorer ses mesures.
Les discussions vont se poursuivre avec les ministres au sein de la commission de concertation gouvernement-syndicat pour la finalisation. Cette fois, ce sera sans Patrice Talon.