Inconnue du public, la Malawite Anisha Banshee a l’occasion de frapper un grand coup dans le monde de la boxe en défiant la Française Estelle Mossely qui défendra son titre IBO des légers ce vendredi 17 février.
C’est un combat qui aurait dû se tenir à Kinshasa, au Congo, le 22 décembre dernier. Estelle Mossely, de père congolais, « rêvait de combattre à Kinshasa », cette « ville mythique, historique de la boxe », mais la Fédération de boxe congolaise n’a pu finalement relever le défi de l’organisation. Ce sera donc à la salle Wagram à Paris ce vendredi 17 février que la championne olympique de 2016 va défendre son titre IBO des légers.
En face d’elle, Anisha Banshee, 25 ans, originaire de Malawi, petit pays dans le sud de l’Afrique et peu connu pour ses exploits sportifs. Banshee, elle, a véritablement lancé sa carrière en décrochant le titre en catégorie poids légers des pays du Commonwelth 2018. Face à Sam Smith, la boxeuse, « surnommée « Massacre » n’a eu besoin que de 70 secondes – un record – pour s’adjuger le titre après avoir envoyé deux fois son adversaire au tapis. La native de Lilongwe, qui sert sous les drapeaux dans son pays, affiche un palmarès de 11 victoires dont 10 avant la limite et 8 défaites. Mais il faut noter qu’à ses débuts en 2015, Anisha Banshee a mal démarré sa carrière professionnelle en perdant ses cinq premiers combats en moins de deux ans.
Vendredi, ce sera la montagne Mossely, 2e au classement par points BoxRec, qui va se dresser devant la militaire, 20e. L’ex-compagne de Tony Yoka n’a en effet jamais perdu en dix combats et ce combat, le premier depuis presque un an, s’inscrit également dans sa quête d’une médaille au JO de Paris.