Cinq régions sont concernées par cette alerte. Il s’agit du Centre, Littoral, Sud-Ouest, Nord-Ouest et Sud.
Cette nouvelle alerte est venue précisément de la région du Sud-ouest. Le délégué régional du ministère de la santé affirmait que : «Des cas de variole du singe ont été signalés dans les districts de santé de Mbonge et Kumba», selon Filbert Eko Eko. Par la suite, «Des tests effectués dans le laboratoire du Centre Pasteur de Yaoundé au Cameroun le 8 octobre, ont confirmé des cas de variole de singe», a ajouté Filbert Eko Eko.
Le Cameroun comme d’autres pays africains, devrait préparer la riposte. D’autres cas ont été confirmés dans le Centre, le Nord-Ouest, le Sud et le Littoral, portant à 39 le nombre de cas confirmés au Cameroun selon la journaliste Anne Nzouankeu.
Le ministre de la santé publique n’a curieusement encore donné aucune information sur les moyens mis en œuvre pour contrer cette maladie mortelle.
En mai 2022, l’Organisation mondiale de la santé Bureau Afrique avait annoncé que sept pays africains donc, le Cameroun, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Liberia, Nigéria, République du Congo et Sierra Leone l’avaient alerté pour des cas de variole de Singe. En somme 1400 cas suspectés et 44 confirmés jusque-là.
Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, invitait les autres pays qui ont pu venir à bout de cette maladie à faire profiter de leur expérience aux pays africains.
L’Oms définit la Variole du Singe comme une maladie virale qui peut se transmettre de l’animal à l’homme, d’une personne à l’autre, par contact avec des objets, comme des vêtements et des draps, et des gouttelettes respiratoires.
Détectée pour la première en Afrique en 1970, elle se manifeste par éruption cutanée ou des lésions, de la fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires, des maux de dos, une baisse d’énergie et des ganglions lymphatiques enflés. Le taux de létalité due à cette maladie se situe entre 3 et 6%.
A.T.