Le Ngondo, une célébration spirituelle et culturelle des peuples Sawa du Cameroun, a été ajouté au patrimoine immatériel de l’Unesco. Cette décision, annoncée récemment, souligne l’importance de cette tradition dans le monde.
Les Sawa, qui vivent dans les régions côtières du Cameroun, sont fiers de cette reconnaissance. Patrick Moudissa Bell, un porte-parole de la communauté, explique : « Le Ngondo existe depuis des siècles et guide nos traditions. Son inscription par l’Unesco est une immense fierté. Cela montre que nos cultures africaines sont importantes et méritent une reconnaissance mondiale. Nous espérons que cela changera la façon dont les autres voient l’Afrique et encouragera la promotion de nos traditions. »
Le Ngondo est célébré autour de l’eau et inclut des rituels où les participants communiquent avec les ancêtres. L’un des moments les plus impressionnants est quand une personne plonge dans le fleuve pour ramener des messages symboliques des « fées de l’eau », qui représentent les ancêtres. Cette tradition combine des éléments spirituels, festifs et populaires, montrant toute la richesse de la culture Sawa.
En étant reconnue par l’Unesco, la célébration du Ngondo bénéficie maintenant d’une plus grande visibilité à l’échelle mondiale. Cette reconnaissance pourrait aider à préserver et à transmettre cette pratique aux jeunes générations. Les Sawa espèrent aussi que cela encouragera le monde entier à s’intéresser davantage aux cultures africaines.
Malgré cette bonne nouvelle, des menaces subsistent. Avec la mondialisation et l’érosion des traditions, il est essentiel de protéger des pratiques comme le Ngondo. Les dirigeants et les acteurs culturels doivent travailler ensemble pour que cette célébration continue d’exister dans le futur.
L’inscription du Ngondo au patrimoine immatériel de l’Unesco est une victoire pour le Cameroun et pour toute l’Afrique. Elle met en avant l’importance de sauvegarder les traditions locales et reconnaît leur valeur pour le patrimoine culturel mondial.